CANCEL DE CULTURE OU CULTURE DU CANCEL ?

Tout d’abord, un peu de vocabulaire, avec ce qu’il faut de refus des anglicismes imbéciles. Il n’y a pas plus français que le verbe canceller, qui a cédé la place à son synonyme annuler. De même que le mot anglais cancellation, qui veut dire « oblitération apposée sur un timbre-poste », existe tel quel en français, au sens de annulation. Mais il n’y a aucun raison de traduire cancel par cancellation, ou par cancellement, puisque le mot cancel est du pur français lui aussi.

Quand on néologise, ou quand on désarchaïse, il ne faut pas avoir peur de faire court. Il est stupide de prétendre que seul l’anglais sait faire court et que c’est là son avantage face au français. Il est sot de penser ou de laisser dire que le français ne se complaît que dans les suffixes à rallonge. Le verbe espérer est associé à espoir, non à espération, espérage ou espérement. Le verbe oublier est associé à oubli, non à oubliation ou à oubliement. Dès lors, le substantif associé à canceller doit être cancel, et rien d’autre.

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To glance at your wrist, rather than unlock a portal to infinite distractions, is to reclaim a moment of focus. It is an act of mindfulness. The ritual of winding a manual watch each morning becomes a grounding pause, a personal connection to the mechanism that will measure your day.

It represents a commitment to being present, to valuing the qualitative experience of time over its quantitative, frantic measurement.

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