Linda Kebbab: «Le difficile confinement des territoires perdus de la République»

La police procède à des contrôles au marché de Barbès, à Paris. JOEL SAGET/AFP

FIGAROVOX. – Certains «territoires perdus» sont d’ordinaire peu enclins à respecter l’Etat de droit. Dans certains de ces quartiers, les réseaux sociaux rapportent des images de heurts avec les forces de l’ordre, qui tentent d’intervenir pour faire appliquer les règles de confinement. Les mesures d’urgence y sont-elles moins observées qu’ailleurs?

Linda KEBBAB. – Malheureusement, dans certains quartiers une partie des habitants ne prend pas la mesure de la situation, alors qu’il en va de la santé de leurs proches. Quotidiennement, les policiers sont confrontés à des refus de confinement de bandes habituées à agresser les forces de l’ordre. Maintien du trafic de stupéfiants, activités crapuleuses qui augmentent sur la voie publique, ou tout simplement rejet de l’autorité de l’État… Plusieurs guets-apens (des voitures sont mises à feu, des commerces dévalisés…) ont été enregistrés avec à chaque fois des agressions contre les pompiers et les policiers qui interviennent. À l’heure où nous parlons, je suis avisée d’un énorme caillassage contre mes collègues à Clichy-sous-Bois. Intenable!

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To glance at your wrist, rather than unlock a portal to infinite distractions, is to reclaim a moment of focus. It is an act of mindfulness. The ritual of winding a manual watch each morning becomes a grounding pause, a personal connection to the mechanism that will measure your day.

It represents a commitment to being present, to valuing the qualitative experience of time over its quantitative, frantic measurement.

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