Pour certains, ce n’est plus qu’une question d’heure : Vincent Bolloré s’apprête à racheter Europe 1. Celui qui, dixit un de ses conseillers, « a en commun avec Zemmour une détestation de la bien-pensance, du conformisme, du socialisme » a décidément un appétit sans limite. Car c’est bien à lui qu’on doit cette bulle de liberté qui flotte sur les plateaux de CNews, ce petit air frais qui se dégage des prestations d’Éric Zemmour, cette liberté de ton qui caractérise les émissions de Pascal Praud et des ses invités, cette éclaircie dans le morne horizon de l’espace télévisuel dans lequel la France s’embourbait. Et ce n’est pas notre rédactrice en chef à Boulevard Voltaire qui devrait nous dire le contraire…
Comparé, selon les uns, à « Alexandre le Grand », à « Gengis Khan » pour les autres, Vincent Bolloré est un grand industriel français. Qui a bâti un empire depuis la petite entreprise bretonne familiale de papier à cigarettes (OCB comme Bolloré) jusqu’en Afrique grâce au fret, au trafic portuaire, à la logistique pétrolière, mais qui a également développé le marché de la voiture électrique et les batteries au lithium. Aujourd’hui, le groupe Bolloré, c’est désormais l’une des 500 plus grandes compagnies mondiales qui emploie 84.000 collaborateurs dans le monde entier.
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