Rave-party dans l’Aude : et si on s’inspirait de Meloni ?

C’est dans la soirée, vendredi 29 juillet dernier, qu’avait débuté une rave-party sauvage qui restera dans les mémoires, provoquant des échauffourées locales jusqu’à ce mardi 2 septembre et des échanges politiques musclés entre le député Sébastien Chenu et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.

Un symbole terrible

Ce phénomène de rave-party n’a rien de nouveau en soi, pas plus que les violences qu’il génère souvent. Mais outre son caractère totalement illégal, ce rassemblement avait dès le départ fait polémique du fait du lieu de rendez-vous choisi : une plaine agricole située sur la commune de Fontjoncouse, un village viticole du massif des Corbières comptant 140 habitants. Le site choisi est donc situé au cœur même de la région de l’Aude dévastée par l’incendie estival géant qui avait commencé le 5 août et venait de ravager 16.000 hectares, de détruire 36 habitations et de nombreuses exploitations agricoles et viticoles, et de provoquer un décès.

Sur les ondes de RMC, le chef étoilé Gilles Goujon, dont le restaurant est installé à Fontjoncouse, a dénoncé « le manque de respect total » des participants, estimant « complètement immoral que les gens viennent danser sur les cendres de gens qui ont tout perdu ». Tout cela n’a visiblement pas ému les quelque 2.500 personnes ayant répondu à l’appel des organisateurs de l’événement.

Mais très vite, la tension est montée, au sein d’une population locale ulcérée. Parmi eux, des viticulteurs et agriculteurs dont certains, face au mépris des « teufeurs », s’en sont alors pris à plusieurs voitures garées à proximité par des participants. Et des échauffourées ont eu lieu entre des paysans et les plus énervés des « raveurs ».

La suite

Retour en haut