Blog de Jean-Philippe Chauvin : Une bibliothèque qui brûle…

Il y a quelques jours, à Grenoble, une bibliothèque a été volontairement incendiée par de jeunes (ou moins jeunes) délinquants qui réagissaient aux tentatives policières de mettre fin aux activités de commerce de drogue dans leur quartier réputé difficile. Grave, révélateur, voire symbolique, l’événement n’a pas fait les gros titres, hormis dans la presse locale, mais seulement sous l’angle du fait divers : ainsi, incendier une bibliothèque et brûler des livres, ne serait qu’un incident, sans doute regrettable, mais sans plus… Et certains ont même trouvé des excuses aux pyromanes, en invoquant des raisons « sociales » (sic !), et en avançant, une fois de plus, les notions de « discrimination » et de « stigmatisation » (re-sic) dont seraient victimes les auteurs de la dévastation livresque. Ainsi, les bûchers d’ouvrages, de ceux qui mêlent l’imagination, l’esprit, la belle écriture… sont-ils excusés par les lâches partisans d’une tolérance à la sauvagerie dont, d’ailleurs, se moquent bien les incendiaires eux-mêmes ! Pagnol, Victor Hugo, Anatole France…, ces nouveaux inconnus : « mais dans quelle équipe jouent-ils ? », pourraient dire les nouveaux barbares enivrés de sport-spectacle et de drogues réelles ou virtuelles, par intraveineuse ou par téléphone…

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To glance at your wrist, rather than unlock a portal to infinite distractions, is to reclaim a moment of focus. It is an act of mindfulness. The ritual of winding a manual watch each morning becomes a grounding pause, a personal connection to the mechanism that will measure your day.

It represents a commitment to being present, to valuing the qualitative experience of time over its quantitative, frantic measurement.

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