L’Ukraine se faisait envahir par l’armée russe il y a tout juste un an. Occupés à descendre dans la rue par milliers pour protester contre les deux années de labeur supplémentaire que leurs gouvernants leur demandent, ou à se délecter de l’affaire Palmade qui remplit les pages de leurs journaux, nombre de Français semblent indifférents aux menaces géopolitiques majeures qui pèsent sur eux.

Il est étrange de constater à quel point les mots viennent parfois se glisser à bon escient pour rapprocher des événements qui, à première vue, n’ont rien à voir entre eux.

Le téléspectateur s’ennuie

Depuis quelques semaines, l’information se focalise sur la retraite, le mot recouvrant deux sujets dont la mesure devrait souligner l’importance et établir entre eux une hiérarchie. Or, il n’en est rien. La guerre lasse. La retraite annoncée – mais provisoire – de l’armée russe sur le front de Kherson a laissé la place à un débat qui passionne les foules, jusqu’à notre jeunesse. Que l’idée de la guerre n’inquiète pas vraiment, semble-t-il, et qui reste fixée sur un autre combat : repousser de quelques mois l’âge auquel, dans une quarantaine d’années, ces jeunes gens en finiront enfin avec une vie professionnelle qui n’a pas encore commencé, dont ils n’ont pas la moindre idée, mais qu’ils savent déjà trop contraignante. Celle de se retrouver sous les drapeaux, ou sous les bombes, ne les effleure pas.

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To glance at your wrist, rather than unlock a portal to infinite distractions, is to reclaim a moment of focus. It is an act of mindfulness. The ritual of winding a manual watch each morning becomes a grounding pause, a personal connection to the mechanism that will measure your day.

It represents a commitment to being present, to valuing the qualitative experience of time over its quantitative, frantic measurement.

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