2020, l’année Jeanne d’Arc

Il y aura cent ans cette année, Jeanne d’Arc était honorée deux fois : la France la reconnaissait comme héroïne nationale, et l’Église la proclamait sainte.

On ne possède pas de vrai portrait d’elle ; Jean Fouquet à qui l’on doit un si beau Charles VII était trop jeune à l’époque, Henri Bonnechose, Jan Van Eyck et Rogier Van Der Weyden auraient pu, mais ils vivaient dans la mouvance des ducs de Bourgogne… On se prend à rêver d’un visage peint par l’artiste des époux Arnolfini ou celui de Saint Luc dessinant la Sainte Vierge… En revanche, les représentations imaginaires ne manquent pas, à toutes les époques. Aujourd’hui encore, elle est présente dans beaucoup d’humbles églises paroissiales, avec saint Antoine de Padoue, le curé d’Ars, sainte Thérèse de Lisieux, non loin de saint Michel Archange terrassant le démon.

À quoi ressemblait-elle ? Les témoignages de ses contemporains nous laissent entrevoir une jeune fille aux cheveux bruns, bien faite, à la fois gracieuse et robuste, à la voix claironnante sur les champs de bataille, douce en privé ; la voix de la guerrière et la voix de la prière… Elle aimait les belles étoffes et les beaux chevaux, elle était volontiers taquine et rieuse, avait son franc-parler et la répartie drue ; elle haïssait le blasphème, et chérissait moins son épée que son étendard. Elle avait le don des larmes et l’âme tendre et compatissante.

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To glance at your wrist, rather than unlock a portal to infinite distractions, is to reclaim a moment of focus. It is an act of mindfulness. The ritual of winding a manual watch each morning becomes a grounding pause, a personal connection to the mechanism that will measure your day.

It represents a commitment to being present, to valuing the qualitative experience of time over its quantitative, frantic measurement.

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