Par Rodolf Hertig
Il s’agit bien de faire d’une pierre deux coups, voire trois. En psychiatrisant les auteurs des assassinats islamiques qui ont lieu sur notre sol, le gouvernement de notre chère république obtient plusieurs résultats d’un coup.
Le premier résultat évident : nier la raison fondamentale de l’acte. En effet, en disant simplement « c’est un fou », toute son idéologie est niée et donc les responsabilités de l’idéologie aussi. Or, l’auteur n’est pas nécessairement fou. Il est un dévot, peut-être un bigot, d’une religion qui appelle, effectivement, au meurtre des infidèles en terre de guerre (dar el Arb) et l’applique conformément au Jihad prôné. Ainsi, le premier effet est-il d’empêcher ce qu’ils appellent « islamophobie » qui n’est rien d’autre que le nouveau nom du délit consistant à blasphémer l’islam. Nous sommes donc enjoints à nous taire et à accepter le poncif connu : « padamalgam ».
Le deuxième résultat, peut-être moins évident : sortir l’auteur de l’attentat des mains de la justice, considérée officiellement juste mais officieusement trop laxiste, et de le mettre entre celles du corps médical. Et si vous saviez les conditions d’internement et les effets immédiats et secondaires des traitements qu’un patient de ce type reçoit quand il est interné, alors vous sauriez que l’individu en question à toutes les chances de se retrouver intellectuellement détruit, accroc à des médicaments et donc parfaitement « nullifié » personnellement, mais aussi politiquement – car un acte terroriste de ce type est bien la manifestation d’un fait politique, plus précisément l’expression de la guerre qui est menée par l’islam contre la France.
Enfin, le troisième et dernier effet, qui rejoint en fait le premier : une volonté de dissimulation de cette guerre qui nous est menée sur notre propre territoire. En refusant d’admettre la réalité des attaques et des raisons des auteurs et, pire, en mettant en place une psychiatrisation systématique des auteurs des faits, nous en oublierions presque que ces gens appliquent systématiquement les consignes données par Daesh expliquant comment un musulman voulant agir pour le « califat », tout en restant sur le territoire français ou plus largement occidental, doit le faire, à savoir la stratégie du loup solitaire. Les directives étaient simples : attaquer avec toute arme (bâton, couteau, machette, fusil, voiture, camion), cibler des victimes représentant l’État (militaires, policiers, professeurs, fonctionnaires, représentants du corps médical, etc.) ou juste des quidams, mais beaucoup. Comptant sur la courte mémoire du peuple français, leur stratégie fonctionne effectivement. Car, de fait, peu de gens se souviennent et beaucoup acceptent le diagnostic posé par les autorités. Et, ainsi, ces individus continuent-ils de se déverser sur notre territoire avec toute notre bienveillance…
Bref, ne soyons point dupes ! Nous sommes attaqués et notre gouvernement est, a minima, dissimulateur de ce fait, peut-être au nom de la paix civil à court terme, peut-être pour des raisons plus graves…
Spéculons…

