Quel futur pour l’Arménie ?

Ils étaient trois à table. Au centre, Donald Trump engrangeait une nouvelle victoire de sa diplomatie des accords, des deals et des annonces tonitruantes.

À ses côtés, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian signant un accord territorial présenté comme le solde de tout compte du conflit qui oppose leurs deux pays. C’était le 9 août 2025 et la Maison-Blanche de claironner qu’elle avait mis fin à la guerre entre Bakou et Erevan.

L’accord réalise un objectif central de Bakou en instaurant une zone de déplacement entre son territoire principal et la région dite du Nakhitchevan, enclavée dans le territoire arménien. Cette revendication ancienne, connue des observateurs comme la demande d’une liberté de circulation dans le corridor de Zanguezour, a gagné, au passage, une nouvelle dénomination. Exit l’orthographe trop complexe pour laisser place à la Trump Road for International Peace and Prosperity (TRIPP). Not so bad ? Certainement pour l’Oncle Sam qui supervisera le passage pendant 99 ans, en bénéficiant de privilèges économiques et en faisant la nique à Moscou, bien marri de voir son rival accentuer son influence dans le Caucase.

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