Aujourd’hui, un troisième conte populaire…
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par Philippe Lallement
Ah, la République, quelle déchéance, mon vieux et quel foutoir. Il fallait bien commencer par ça, hein, se poser là, les mains sales, les idées en vrille et regarder cette merde, tout ce qui est en train de se passer. Faut bien le dire, à la fin, on risque de tous crever dedans, mais encore faut-il savoir où on fout les pieds. On n’a pas le choix. Faut qu’on remette les pendules à l’heure, histoire de pas sombrer encore plus bas dans cette pourriture droitdelhommiste.
T’es aveugle ou quoi ? La planète, c’est plus un terrain de jeu, c’est un putain de champ de ruines. Trois camps qui s’affrontent. D’un côté, le gros camp du refus de la mondialisation, le machin qui veut redonner un peu de place à l’homme, à la nation, au politique, un truc vaguement réactionnaire, mais qui a le mérite de refuser la soupe. Puis t’as l’autre camp, celui de la soumission, à la charia, un jeu d’influence entre les Turcs, les Iraniens et tous leurs copains, avec un bras tendu vers l’Orient, l’autre vers l’Occident. Et au milieu, ben y’a le fameux camp du bien. Ce camp d’abrutis qui se cramponne à une Europe qui va pas durer. Un mélange de progressistes, de démocrates, de naïfs, de rêveurs, qui attendent que l’illusion dure encore un peu. Le problème ? C’est qu’ils s’enfoncent. Et cette merde, c’est pas un accident, non. T’as un camp réactionnaire, un autre islamique, un autre progressiste, tous se battent idéologiquement pour l’avenir de la planète. Pas culturellement, ça c’est du bidon. Non, ils se battent par pôles idéologiques interposés.
En Europe, le système est tout sauf con, t’y crois pas. Lesélites technocratiques, celles des hommes en gris, se foutent bien de la gueule de tout le monde, à regarder comment ils siphonnent la dernière goutte de pouvoir. Le progressisme, ça les arrange, ça fait marcher leur machine. Ils ont foutu les morceaux du vieil Occident catholique dans un mixeur et avec le wokisme qui dévore tout, c’est devenu un putain de spectacle. Pendant ce temps, la France ? Elle est déjà cernée, prête à crever dans l’ombre de cette Europe allemande qui, de toute façon, va te réduire à un bête satellite. La résistance ? Un peu de Hongrie par-ci, un peu d’Italie par-là, mais au final, ça ne sert à rien. Ils pensent résister de l’intérieur du système, mais ils se font bouffer, avec le sourire.
Alors, la France, si elle veut survivre, va devoir trouver sa propre solution. Mais tu sais quoi ? C’est pas facile et, le pire, c’est que la solution passe par une rupture, par une violence douce mais ferme. Plus de cette vieille république de merde. Elle a montré ses limites. C’est fini tout ça. Et là, t’as le coup de grâce qui arrive, ce que j’appelle la « dictature préalable », la grosse solution. Une dictature qui n’a rien à voir avec les conneries des révolutionnaires de 1789. C’est pas pour foutre le feu, non, c’est pour sauver ce qu’il reste. Il va falloir séparer les bons des mauvais, et c’est pas joli. Mais faut bien que quelqu’un prenne la barre, sinon on coule tous ensemble. Le régime, va falloir le casser en morceaux et repartir sur quelque chose de plus solide, plus… clair. On nettoie tout, là où ça fait mal, on commence à assainir.
Le coup de force, ça n’a rien d’horrible. Bonaparte, Talleyrand, Pétain, De Gaulle, ils ont tous foutu leurs mainsdans la merde pour redresser ce qui pouvait encore l’être. Et c’est là que le roi va pouvoir revenir. Pas pour foutre tout en l’air, non, pour remettre un peu d’ordre dans cette pagaille. Mais attention, le coup de force, ça va pas plaire à tout le monde, mais il n’y a pas d’autre solution. Parce que si on ne fait rien, la France est foutue. Pas de compromis, pas de petites manœuvres. Faut un leader, un vrai, qui remette la France sur les rails, quitte à ce que ça se fasse sous un régime dictatorial. Une « monarchie républicaine », comme le disait Michel Debré. L’autorité, elle reviendra, et elle sera le seul remède.
Ensuite, une fois que la tempête sera passée, faut remettre le pays sur pied, mais pas de la même façon. Le roi, il va pas faire son boulot tout seul. La société sera une sorte de fédération, un bordel organisé, avec un roi qui protège les humbles et qui assure que les libertés de chacun sont respectées. Ça va être une hiérarchie, oui, mais une hiérarchie qui fait du sens. Pas un retour en arrière, non, mais une reconstruction, une vraie.
On repart, mais autrement. On va pas recréer ce qui existait avant 1789, hein… la voie de libération nationale, c’est pas un rêve. Mais il y a des trucs qui vont revenir, des principes, des lois qui ont disparu. Le peuple doit pouvoir se défendre, les familles, les communes, les métiers. Ça va être long, ça va être dur, mais au bout, y’aura une France qui aura retrouvé son âme, sa dignité. Une monarchie fédérative, autogestionnaire. Un ordre naturel et raisonnable, enfin.
Parce qu’à la fin, comme disait Maurras, le roi, c’est la seule solution pour retrouver l’ordre naturel. Faut pas chercher plus loin.


