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Politique magasine : Toutes les sales choses ont-elles une fin ?

C’est la question qui taraude les familles des otages du 7 octobre encore détenues dans la bande de Gaza, les orphelins et les parents éplorés de Palestine comme les chancelleries du monde entier, à quelques tristes exceptions près.

Le 19 janvier 2025, la trêve instaurée entre l’État d’Israël et le Hamas avait soulagé bien des esprits. Les images de familles entières retournant dans leurs quartiers dévastés laissaient percevoir des sourires et des espérances qui frappaient les cœurs, comme les visages des familles israéliennes retrouvant les captifs de l’horreur des tunnels de Gaza. L’allégresse du moment n’effaçait rien des souffrances, des récits pitoyables des conditions de détention, des violences des rapts mais aussi de la désolation des familles qui retrouvaient leurs vies en ruines. Qui peut demeurer insensible devant les chiffres irréels et détestables des victimes des bombardements systématiques de la bande de Gaza ? Qui peut soutenir le visionnage des images de l’enlèvement de la famille Bibas, et ses petits enfants roux, avant de savoir qu’une mort sauvage les attendait ?

Mais l’espoir était là que le chapelet des indignités s’interrompe et que les hommes de Terre sainte se souviennent des leçons de nos millénaires d’histoire, sur la diplomatie, la paix, la justice. Un espoir bientôt consumé par la reprise des opération militaires, au sol et dans les airs, visant la bande de Gaza, mais aussi le Liban et même certaines zones syriennes. À nouveau, les victimes civiles s’égrènent, dans une interminable litanie.

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