Bientôt disponible à la librairie de Flore, le nouveau numéro de la Nouvelle Revue Universelle ! Nous vous proposons ici son sommaire en avant-première.
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Éditorial d’Axel TISSERAND – Refonder le bien commun
Minée par les « sept défis » décrits dans notre numéro précédent, la France, face à ce déclin avéré, peut-elle se relever ? Prenant le taureau par les cornes, la NRU a décidé d’explorer la réponse politique qu’elle privilégie : la monarchie royale. Utopie ou réalité ?
Dossier : La solution royale au XXIe siècle
Paul-Marie COÛTEAUX – Un chef d’État au-dessus des équivoques électorales
Alors que nos institutions semblent à la peine, on peut se poser la question de leur obsolescence. C’est ce que fait Paul-Marie Coûteaux dans cet entretien sur TVL : il n’hésite pas à s’interroger sur la nécessité et les conditions d’une monarchie royale pour la France.
Axel TISSERAND – La monarchie royale chez Pierre Boutang
Pierre Boutang, métaphysicien et philosophe de la cité, ne s’est pas contenté de recueillir l’héritage maurrassien. Il a également cherché à comprendre le rapport nécessaire et fondateur entre la souveraineté et la transcendance.
Pierre DEBRAY – Deux regards sur la monarchie [1970, 1986]
Ces deux regards sur la monarchie, à quinze années de distance, font ressortir toute l’actualité d’un questionnement institutionnel qui interroge aussi les « valeurs » sur lesquelles repose la cité. La monarchie n’est pas « neutre », elle engage des principes de réflexion et d’action.
Philippe PICHOT-BRAVARD – Enjeux de la représentation politique
Plus de deux siècles après le serment du Jeu de Paume, il apparaît que la question de la représentation n’est toujours pas réglée. Philippe Pichot-Bravard raconte comment elle a été confisquée, et ouvre des pistes d’avenir pour rapprocher pays réel et pays légal.
Frederic de NATAL – Les monarchies européennes entre tradition et modernité
Que sont les monarchies européennes devenues ? Et, aujourd’hui, se ressemblent-elles? Un des meilleurs connaisseurs de la question leur reconnaît une pente commune, mais précise ce qui caractérise chacune d’elles.
Élie DETRÈVES – La monarchie immédiate du Liechtenstein
Le Liechtenstein, situé entre la Suisse et l’Autriche, fait peu parler de lui. « Vivons cachés, vivons heureux », telle semble être sa devise. Et pourtant, cette petite monarchie locale pourrait nous faire la leçon en matière de dialogue entre le Prince et son peuple. Un modèle ?
Fiévreuse planète
Gilles VARANGE – De l’Orient compliqué au chaos assumé
La redistribution des cartes au Proche et au Moyen Orient ne se comprend qu’en s’inscrivant dans le temps long. Ce que fait Gilles Varange en analysant les événements de Gaza, de Syrie et du Liban – et le jeu d’Israël, de l’Amérique et des monarchies du Golfe. Bien comprendre, pour mieux prévoir…
Colloque La Tour du Pin
Il y a cent ans, le 4 décembre 1924, décédait à Lausanne René de La Tour du Pin, l’un des promoteurs en France du catholicisme social : il l’appuyait à la fois sur l’institution royale et sur un réseau corporatif assurant un juste équilibre entre le capital et le travail. Partenaire du colloque « La Tour du Pin » organisé à Paris en décembre dernier par Patrice Vermeulen, la NRU est heureuse d’en publier ici les actes.
Patrice VERMEULEN, « Introduction au colloque » ; Comte de Paris, « Message pour saluer La Tour du Pin » ; Guillaume de PRÉMARE, « La Tour du Pin et le catholicisme social aujourd’hui » ; Jean-Philippe CHAUVIN, « Le corporatisme raisonné de La Tour du Pin » ; Joël BROQUET, « La Tour du Pin entre socialisme et libéralisme » ; Philippe DELORME, « La Tour du Pin et le comte de Chambord ».
Royalisme et pensée sociale
Philippe KAMINSKI – La Tour du Pin et l’Économie sociale
C’est à un spécialiste que nous avons demandé de dresser le diagnostic des continuités et des ruptures entre la doctrine sociale enseignée par La Tour du Pin et l’économie sociale et solidaire d’aujourd’hui.
Antoine de CRÉMIERS – À propos du Cercle Proudhon
Le Cercle Proudhon, mythe et réalité : Antoine de Crémiers revient sur une démarche audacieuse, que la première guerre mondiale seule interrompit, et qui reflétait le dynamisme de la préoccupation sociale chez les royalistes du début du XXe siècle.
André POSOKHOW – Le Parti social français du colonel de La Rocque
On connaît le destin tragique du colonel de La Rocque, qui présida le mouvement des Croix de Feu avant de fonder le Parti social français, organisation à la fois sociale et patriote. Mais pouvait-on faire confiance à la IIIe République alors que le pays légal diabolisait toute démarche divergente ? Quelle leçon tirer aujourd’hui de cet échec ?
Chroniques et lectures : Michel BOYANCÉ, « Le pape et les lettres » ; Danièle MASSON, « Plus qu’un roman, un terrible réquisitoire » ; Jean-Noël BENOIT, « Oscar V. de Lubicz Milosz : une poésie qui ne meurt pas » ; Michel MOURLET, « Journal critique ».