par Olivier Giot, secrétaire général d’Action française
Il existe des rendez-vous que vous ne manqueriez pour rien au monde. Celui qui m’a permis de rencontrer le chef de la famille de France, Jean de France, en ma qualité de nouveau secrétaire général de l’AF, en fait partie.
Cette rencontre chaleureuse s’est déroulée dans le sud de la France, plus précisément dans cette région d’Occitanie tant appréciée par le Prince, autour de produits régionaux que la France a le génie et la gratitude de nous offrir.
Ma première mission fut indubitablement de réaffirmer la fidélité indéfectible de notre mouvement envers cette famille qui en mille ans fit la France ; j’en profiterai pour lui offrir les nombreux présents que chaque fédération avait envoyés afin de présenter les spécialités locales.
Sans trahir aucun secret, notre entretien, qui dura environ cinq heures, répondit pleinement à mes attentes : il s’agissait d’un échange politique, tourné vers les difficultés que traverse notre pays et donc orienté vers les solutions que pouvait offrir l’espérance toute paternelle d’un monarque. Une rencontre riche en promesses.
Monseigneur le Prince Jean manifesta une grande attention au nouveau « pôle professionnel » que nous sommes en train d’établir au sein de notre mouvement. Sa mission consiste à mobiliser toutes les générations, afin que nos professionnels puissent reprendre le militantisme et ainsi, par la réflexion et l’exemple, répondre aux attentes des Français. En tant que royalistes, notre mouvement doit à nouveau s’approprier des thématiques profondément ancrées dans le pays réel telles que la crise agricole, l’écologie, les libertés et la justice sociale.
Un deuxième point tout aussi crucial concerna la jeunesse. Cette nouvelle génération de militants éprouve un besoin profond d’incarner son engagement pour éviter de sombrer dans un simple activisme ou d’être influencée par des doctrines ou des penseurs susceptibles de l’éloigner du bien commun. Défendre un principe est essentiel et nous avons la chance de bénéficier d’un Prince français soucieux de l’avenir de notre nation, comme en témoigne sa publication aux côtés des agriculteurs. Il est donc impératif que nos militants puissent faire connaître Monseigneur au plus grand nombre, affichant crânement la réalité de notre engagement et l’incarnation de notre espoir.
Soyons fiers et dignes de sa confiance. Camelot oblige ! Au travail !