Avec Jean-Marie Le Pen, ce sont soixante-dix ans de vie politique française qui se concluent.
L’Action française tient avant tout à saluer le patriote intransigeant, l’homme courageux qui sut mettre sa vie au bout de ses idées : c’est ainsi qu’en 1956, il quitta, jeune député, les travées confortables de l’hémicycle pour aller combattre en Algérie.
À la fois adulé et haï, voire diabolisé, Jean-Marie Le Pen aura su marquer de son empreinte la droite nationale.
L’Action française est d’autant plus libre de reconnaître la part qu’il prit à la renaissance du patriotisme dans les classes populaires qu’il n’appartint jamais à notre mouvement, restant un indéfectible républicain et ne voulant appartenir à aucune école.
L’Action française adresse ses plus sincères condoléances à sa famille.