D’une manière générale, les temps sont si incertains qu’il suffit qu’Orban parle pour qu’on annonce qu’une nuit hongroise va s’étendre sur l’intelligence humaine et que Greta vocifère pour que les cœurs se dilatent dans l’attente de la proclamation universelle de la sobriété.
Les conservateurs, réacs, enracinés et autres « gens de droite » ont ainsi pris l’habitude de scruter les élections au Balouchistan et le niveau d’emploi industriel en Basse-Saxe pour y déceler les signes avant-coureurs du grand rétablissement ; ça paraît un peu chimérique, car le mondialisme, programmé depuis des siècles (relisez l’excellent Babylone et l’effacement de César, de Guilhem Golfin) et installé depuis un siècle au moins (lisez le remarquable Le Monde qu’ils veulent, de Ludovic Greiling), ne va pas s’écrouler parce que des Suédois songent à accueillir moins d’Afghans ou que le président brésilien sourit à Poutine.
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