Par Olivier Giot, secrétaire général
Il y a quelques années, la crise de la covid-19, associée à la grippe et à la bronchiolite, avait mis en lumière la dépendance sanitaire de la France vis-à-vis des grandes puissances étrangères. Les difficultés d’approvisionnement avaient rendu certaines molécules inaccessibles, tout comme les simples masques, transformant ainsi cet épisode en une véritable catastrophe tant sur le plan sanitaire qu’humain.
Emmanuel Macron, alors vivement critiqué pour sa gestion de cette crise, nous avait promis un sursaut national, jurant solennellement que la France se doterait d’une politique sanitaire véritable afin de remédier à cette défaillance.
Cette perte de souveraineté sanitaire nous rappelait avec tristesse le démantèlement de nos richesses économiques, tels que la vente controversée d’Alstom à General Electric, le passage de Technip sous le contrôle de l’américain FMC, ainsi que l’acquisition par des investisseurs étrangers de trop nombreux groupes stratégiques français durant l’ère jupitérienne.
Le pillage se poursuit inexorablement, car nous venons d’apprendre que le fonds américain CD&R s’apprête à acquérir le Doliprane – ainsi qu’une centaine de médicaments sans ordonnance commercialisés par Sanofi – pour plus de 15 milliards d’euros.
L’Action française dénonce ce dépeçage – souvent facilité par la lâcheté ou même la complicité de nos élus – qui menace chaque jour davantage notre indépendance économique et sanitaire.
Pour retrouver nos libertés, il est impératif que nous retrouvions notre indépendance et donc notre souveraineté.
Pour que vive la France, vive le roi !