Par Olivier Perceval
Monsieur Benoit Bordat s’était déjà illustré quand il a fallu s’associer au lynchage de Caroline Cayeux, ministre, qui avait eu l’audace de ne pas rougir de son engagement à la Manif Pour Tous et qui fut exécutée par la presse pour le fameux mot « j’ai des amis chez ces gens-là » à propos de membres d’une soi-disant « communauté homosexuelle » peu représentative mais bruyanteet politisée devenue chatouilleuse. Nous savions que le courageux gouvernement lâcherait la pestiférée et nous l’avions annoncé. Cefut fait quelques mois après sur une confuse et commode question fiscale.
Notre député Benoit, ancien réserviste dans la gendarmerie, a benoitement demandé par une question écrite au gouvernement, que soit supprimée la fête Nationale de Jeanne d’Arc qui est célébrée chaque année au mois de mai. Rien que ça, parce qu’à ses yeux, c’est redondant avec celle du 14 juillet.
Bordat serait-il un nouveau Thalamas ? Ce fameux professeur d’histoire à la Sorbonne, fessé, puis interdit de cours par les camelots du roi menés par Maxime Réal del Sarte, pour s’être moqué de Jeanne d’Arc devant ses élèves. Déjà cette volonté malsaine d’amputer l’histoire de notre pays.
Benoit Bordat n’est pas Thalamas, c’ est un vrai Bourguignon, fils de vigneron, mais probablement de la lignée de ceux que Jeanne d’Arc appelait les « Français reniés. » Soutenu par Repsamen, il est un digne et jeune représentant de ce qui reste comme notables socialistes libéraux.
Il est donc un député Renaissance (Côte-d’Or). Il est significatif que cette question écrite arrive aujourd’hui à l’heure où les corps d’état se délitent sous l’action du gouvernement et en particulier notre diplomatie anonyme et invisible. En effet, le dernier voyage en Chine de notre président le fut en compagnie de l’inénarrable fonctionnaire Ursula, pour bien montrer qu’Emmanuel Macron défendait non pas les intérêts de notre pays, mais bien ceux de l’improbable Union Européenne. Bien sûr, pour revenir à l’initiative du député macronien , nous ne laisserons pas passer cette affaire qui certes date du mois de janvier, mais nous est révélée par les médias à un mois de la célébration de l’héroïne nationale. Une telle injure à la France et son Histoire mérite une réponse appropriée. La portée symbolique, à l’heure où les Français sont à la recherche de leur identité, n’en n’est que plus provoquante. Il est à craindre que cet individu assez obscur se soit cru obligé de marquer son passage dans la vie publique par un exploit administratif, dont il ne perçoit pas lui-même la portée anti nationale. A moins qu’il agisse sur une injonction de son patron, auquel cas cela confirmera pour ceux qui en doutaient encore, que notre président est gêné par la France dans son parcours Européen.
Bien sûr, à l’Action Française nous n’oublierons jamais les 10 000 jours de prison payés par nos anciens, pour avoir contraint la République à honorer Jeanne la pucelle en en faisant la représentante officielle de l’héroïsme patriotique et à inscrire sa fête au calendrier national. Le signal est fort, tandis que Philippe de Villiers a rapporté du territoire britannique l’anneau de la sainte de la patrie, aujourd’hui exposé dans une chapelle au puy du fou, un cloporte politicien en début de carrière vient se signaler par une demande de mutilation supplémentaire de notre Histoire et un effacement de la France dans ses fondations et ses grands moments de constructions s’inscrivant dans le temps long.
Que ce gouvernement crépusculaire ait choisi le rallongement de la retraite, l’euthanasie et le suicide assisté pour marquer l’œuvre de ce quinquennat à peine commencé et déjà sur la fin, c’est en soi une orientation (qui fait certes plaisir à Ursula) pour le moins ténébreuse. Mais il fallait un petit premier de la classe, genre schtroumf à lunette, pour en rajouter une couche, histoire de montrer à sa hiérarchie qu’il est bien dans le mouvement.
Benoit Bordat, veut peut-être que l’on parle de lui ? On va lui donner satisfaction.