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Polémique entre FOG et Laure Adler: «Il n’y a rien de “tendancieux” à aimer la France et sa langue !»

C’est un échange surréaliste auquel ont assisté les téléspectateurs de l’émission C ce soir sur France 5 ce mardi 9 novembre.

Venu présenter son Histoire intime de la Ve République, le journaliste Franz-Olivier Giesbert ne s’attendait sans doute pas à la charge idéologique mais tellement révélatrice que lui réservait Laure Adler. Son crime ? Avoir regretté de ne pas entendre parler français dans certaines rues de Marseille, ville où il a élu domicile depuis quelques années.

Des quartiers d’où je viens, et dont Madame Adler ignore tout, je me souviens de la honte de ces chibanis vivant depuis 30 ou 40 ans en France, ne maîtrisant toujours pas notre langue et devant se rendre au centre social ou au bureau de tabac pour y faire lire leurs courriers et leurs factures.Amine El Khatmi

«J’habite Marseille, capitale française du cosmopolitisme, ville monde où je me sens chez moi. Mais souvent quand je me rends à la gare Saint Charles en passant par la Canebière, j’ai le cœur serré parce que pendant le trajet je n’ai entendu presque personne parler français. Que va-t-il arriver à notre langue ?». Ces quelques mots, rapportés par l’animateur de l’émission, Karim Rissouli, ont suffi à provoquer l’ire de la journaliste de France Inter. «Bah c’est bizarre de dire ça. Pourquoi vous écrivez ça ?» lui lance-t-elle, qualifiant son raisonnement de «tendancieux». «J’aimerais qu’ils parlent un peu plus français et ce n’est pas plus grave que ça», tente de se défendre, en vain, l’éditorialiste du Point, rappelant au passage qu’Éric Zemmour ne rate aucune occasion pour le qualifier de cosmopolite en raison de ses propos répétés en faveur de l’intégration et contre l’extrême droite. Laure Adler, peu convaincue par les arguments de son interlocuteur, va alors dégainer l’ultime argument d’autorité : «Vous êtes blanc quoi et fier de l’être. Il n’y a pas assez de blancs autour de vous» avant d’inviter un Franz-Olivier Giesbert interloqué à candidater «à l’Académie française» pour «n’entendre que du français. Et encore».

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