Demain ne meurt jamais, disait James Bond. Un homme politique non plus. Même après un tragique bad buzz. La preuve par François de Rugy. Le Français candide s’imaginait peut-être que le ci-devant ministre de la Transition écologique et solidaire, la tête basse et le front rouge, irait en robe de bure et bottes en caoutchouc planter des choux, enfin piquer de la mâche, en bon Nantais qu’il est, jusqu’à la nuit des temps. Penses-tu. Il a retrouvé, en août 2019, son poste de député – où il se fait discret un certain nombre de mois avant de se présenter, en juillet 2020, à la présidence du groupe LREM de l’Assemblée. Il échoue. Mais en décembre 2020, on lit dans le quotidien Ouest-France qu’il sera tête de liste aux élections régionales de 2021 pour la région Pays de la Loire.
Il est nommé, peu après, président de la commission spéciale parlementaire sur le projet de loi « séparatisme », sur proposition de Christophe Castaner, son concurrent victorieux à la présidence du groupe LREM à l’Assemblée.
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