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Blasphème royaliste

Par Jeanne Estérelle

Une dernière mise en scène de la fête révolutionnaire a eu lieu, à Toulouse, le 6 novembre. La mort programmée de toute entreprise personnelle a été mimée, parapluies noirs ouverts, devant la maison commune transformée, comme si un ballet de chauves-souris pouvait conjurer le maléfice mondialiste. Ce spectacle macabre a ainsi perverti la revendication la plus légitime et entériné le viol d’un droit fondamental, travailler. 

Le souffle des capitouls[1] a manqué cruellement aux manifestants. La force des royalistes est d’avoir fidèlement conservé la mémoire des privilèges qui assuraient la liberté des corps de métier comme des villes. Il faut l’insuffler à nos concitoyens dépouillés. C’est l’action politique la plus juste, la plus roborative et la plus adaptée à la persécution républicaine.

La stratégie Alpha[2], pour pertinente qu’elle soit du point de vue économique, est uniquement propre à perfuser l’individualisme bourgeois. Faible précaution, quand la République offre le sang des français à la ploutocratie mondiale. Ce vampire, dont la morsure a inoculé un virus artificiel, est vaincu d’avance par ceux qui veillent, depuis l’évangélisation de la Gaule.


[1] https://books.openedition.org/pumi/41771?lang=fr
[2] Le plan ultime de self-defense financier pour l’investisseur et le petit épargnant, Cultures et Racines, 2020