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Le scandale des éoliennes

Par Fabien Bouglé, lanceur d’alerte écologique, Le Bien Commun

L’implantation d’éolienne est souvent soutenue par des lobbys qui se prétendent écologistes ou des organisationspolitiques comme Europe Écologie Les Verts. Votre livreÉoliennes : la face noire de la transition écologique sembleprendre le contrepied de ces gens-là.

L’écologie c’est du bon sens et, avant tout, un acte de préservation. Ce n’est pas l’apanage d’un parti politique, c’est universel. Nous considérons donc que tout doit être fait pour préserver la nature, la vie des animaux et la vie de l’homme. Nous pourrions même dire l’oeuvre de Dieu. En somme, lavéritable écologie se résume à bien vivre, dans un environnement sain, non contaminé par la pollution.

Certains ont dévoyé ce principe. C’est notamment le cas des promoteurs éoliens qui ont créé un business. D’autres comme Europe Écologie Les Verts s’emploient à faire de la basse politique, une écologie idéologique et malthusienne. Ces gens-là détestent l’humain. Les promoteurs éoliens, les partis écologistes, les ONG environnementales, et même plus grave la Mafia, communient dans un business désastreux. Pour euxl’écologie c’est la préservation de la nature à l’exception del’homme. Nous ne pouvons le tolérer. Nous sommes victimes de cette approche biaisée.

En quoi sommes-nous concrètement des victimes ?

Au nom de l’injonction « sauver la planète » avec un biais idéologique, on détruit le cadre de vie des humains. C’est l’environnement qui est directement atteint. Nos côtes sont industrialisées et nos paysages détruits. On implantedésormais des éoliennes qui font 240 mètres de haut à 500mètres des habitations. C’est l’âme de nos contrées, celle de laFrance en particulier que l’on attaque. Les éoliennes installéesdans notre paysage sont autant de blessures de notre pays et autant de dégradations de la vie de nos concitoyens. Avec les éoliennes, la nature est saccagée au nom du principe de défense de la nature. Il faut bien se rendre compte qu’une éolienne c’est d’abord une chose extrêmement polluante. Onpeut reconnaître que le mât est facilement recyclable. Mais pour le reste, c’est une autre histoire. Le socle est constitué de 1500 tonnes de béton sur un ferraillage de 50 tonnes et les pales sont en fibres de carbone… Si on incinère celles-ci, elles font une fumée cancérigène. Elles sont donc enterrées dans des décharges… Enfin, le pire reste la nacelle qui contient desterres rares : 200 kg pour une petite, une tonne pour les éoliennes en mer. Elles sont extraites à Baotou en Chine, où il existe un lac toxique à cause des déchets d’extraction. On exporte donc notre pollution. Dans les quartiers bobos, on peut se permettre d’être écolo pour l’éolien en détruisant le cadre de vie de nos campagnes et l’environnement en Asie. On détruit des écosystèmes entiers. Dans les champs, les chauves-souris sont massivement broyées par les pales d’éoliennes qu’elles ne semblent pas percevoir et les rapaces – notamment les faucons et les milans royaux – sont déchiquetés par ces sortes de hachoirs géants qui tournent à 300 km/heure. Pour ce qui est de l’éolien en mer, les infrasons détruisent la faune maritime. On assiste d’une part à une disparition conséquentedes oiseaux marins, d’autre part à des échouages massifs de baleines et de dauphins à cause des infrasons.

Ces infrasons sont aussi un danger pour les populationshumaines…

Oui, la santé des citoyens est considérablement affectée. La NASA l’a établi dans des rapports, il y a déjà 30 ans. Ces sons basses fréquences, non-audibles par l’oreille humaine, conduisent à une modification de la pression atmosphérique.Elles perturbent jusqu’à 20 km et peuvent amener des modifications cellulaires. Le biologiste Wolfgang Müller a écrit un livre en juillet 2019 à ce sujet-là. Verdict : ces vibrations sonores sont responsables de ce qu’on appelle le syndrome éolien : nausées, vertiges, tachycardie, problèmescardio-vasculaires…

Vous nous parlez de rapports de la NASA. Les sources devotre livre sont-elles donc assez accessibles ?

Toute ma documentation n’est quasiment que de la source ouverte. D’ailleurs, le contenu de mon bouquin est rarement contesté sur le fond. Toute personne qui veut se plonger sur le sujet a une masse conséquente de documents à disposition. Et c’est édifiant ! L’éolien est une imposture. Cela saute aux yeux de toute personne qui se penche vraiment dessus. Ce qui est intéressant c’est qu’il est présenté comme un acteur ou unoutil qui va sauver la planète. Sur le fondement faux que les éoliennes empêchent l’émission de gaz à effets de serre.

Cela a été prouvé à maintes reprises. Comme je l’écris dans lelivre : en France, le président de la Commission de régulation de l’énergie et le rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur le sujet l’ont encore affirmé. En plus, c’estencore plus absurde dans notre pays où l’électricité est – grâce au nucléaire – décarbonée à 90 %. En raison de l’intermittencedes éoliennes, on est obligé d’utiliser des « back-up » quandelles ne tournent pas. Ces derniers fonctionnent au gaz et au pétrole, chez nous, et au charbon en Allemagne. Vouloir imposer l’éolien c’est remplacer de l’électricité nucléaire décarbonée par une électricité intermittente. En Allemagne, ils ont dépensé 500 milliards d’euros en éoliennes et la baisse desémissions de gaz à effet de serre est nulle, selon un rapport de la Cour des comptes fédérale. Les promoteurs éoliens répondent désormais à ces faits établis que l’éolien permet un mix énergétique. Plus prosaïquement, que cela permet de ne pas mettre ses oeufs dans le même panier. C’est un peu court comme argumentaire. Depuis 30 ans, on a de cesse de se faire déstabiliser par des lobbys aux mains de puissances étrangères qui ne rêvent que d’une chose : c’est de détruire notre indépendance énergétique pour détruire notre compétitivité. Ces éoliennes n’ont qu’un objectif : remplacer une électricité pas chère par quelque chose de plus coûteux. Qui y a intérêt ? L’Allemagne. L’éolien est un business industriel.

Un business qui coûte cher au contribuable…

Au travers de ce combat, j’ai découvert que le tarif de rachat de l’éolien en mer était de 220 euros le mégawatter soit cinq fois le prix habituel. En faisant un calcul simple (5 minutes) on peut affirmer que cela revient à une subvention de plus de 40 milliards d’euros. Le gouvernement a renégocié mais cela fait toujours 30 milliards par an… Au passage, ce qui est extraordinaire c’est que le tarif de rachat subventionné estrémunéré par un fonds alimenté notamment par la hausse de lataxe sur l’essence. Il y a un lien direct entre la crise des gilets jaunes et le financement des éoliennes. De plus ce qui est ahurissant, c’est que ces subventions n’ont pas lieu d’être. En effet de l’aveu même des promoteurs le marché de l’électricité éolienne est compétitif. Si c’est compétitif, ils gagnent déjà de l’argent. Alors pourquoi le contribuable devrait financer dessubventions ? Ces subventions ne servent à rien si ce n’est enrichir les promoteurs éolien. C’est ça que j’ai découvert et que je dénonce et dévoile dans mon bouquin.

Entrevoyez-vous un motif d’espoir pour les lecteurs duBien Commun ?

Oui, bien sûr ! L’éolien est mort. Il n’existera plus dans quelques années. La Pologne, après la COP 24, a arrêté toute implantation d’éoliennes. Elle a même un plan de désinstallation. En République tchèque, le ministre de l’écologie parle de « monstre blanc ». La Norvège vient de suspendre son programme national d’installation d’éoliennes. L’Allemagne a baissé de 82 % son nombre d’éolienne, l’année dernière. C’est évident et inéluctable, l’éolien disparaîtra. Jesuis d’ailleurs en désaccord profond avec des associations de défense des paysages et du patrimoine qui prônent des adaptations dans l’installation d’éolienne. Il faut être au contraire d’une très grande fermeté. Je n’ai pas écrit un livre qui explique : les éoliennes c’est pas bien, c’est polluant, ça ne baisse pas les émissions de gaz à effet de serre et ça coûte cher, pour faire de la demi-mesure ensuite. Cela n’aurait aucunsens. Il ne faut plus ériger de nouvelles éoliennes et démonter la totalité de celles qui existent.