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Historien et politique menacés de mort : ce qu’on ne vous a pas dit sur les événements du Mans…

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Les titres étaient sans appel et les analyses unanimes : une extrême droite violente et sanguinaire s’est déversée, samedi 14 décembre, dans les rues du Mans, a saccagé le centre-ville et même mis le feu en plusieurs endroits. Pour eux, un seul responsable : l’Action française.

Ils étaient environ 150 manifestants au pied de la muraille du vieux Mans. Rassemblés pour commémorer la bataille du Mans, épisode sanglant de la guerre opposant la Vendée militaire aux troupes révolutionnaires. Cette bataille des 12 et 13 décembre 1793 avait entraîné la mort de 10 à 15.000 Vendéens, combattants, femmes et enfants compris. Déposée en préfecture, cette manifestation aurait dû être itinérante mais une décision préfectorale, intervenue le vendredi soir, a imposé aux organisateurs un rassemblement statique. En cause : les appels de contre-manifestation et promesses de violences émanant de « groupes antifascistes », mais pas seulement. Dans une tribune distribuée en tracts dans la ville et sur les réseaux sociaux, le Collectif antifasciste de la Sarthe, le CNT, le FSU, la Ligue des droits de l’homme, le NPA, l’UNEF et d’autres appelaient à une contre-manifestation afin de lutter contre « des organisations d’extrême droite aux méthodes fascistes en recrudescence au Mans ».

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