L’essentiel
- Alors que son parti, Ensemble pour la Catalogne, est arrivé en deuxième place en nombre de sièges, jeudi, Carles Puigdemont, président catalan déchu toujours exilé à Bruxelles, s’est dit prêt à discuter avec Madrid, vendredi 22 décembre.
- Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a balayé l’invitation à la négociation lancée par Carles Puigdemont.
- Les trois formations indépendantistes ont obtenu la majorité absolue au Parlement en sièges, mais leurs divisions rend très incertaine la formation d’un gouvernement.
Le contexte
Après deux mois et demi de crise politique, commencée avec le référendum illégal sur l’indépendance de la Catalogne du 1er octobre, interdit par le gouvernement espagnol, des élections régionales anticipées se sont tenues jeudi pour renouveler le Parlement catalan. Les partis indépendantistes ont obtenu la majorité absolue en sièges, mais pas en voix, et les deux principaux leaders, Carles Puigdemont et Oriol Junqueras, sont respectivement en exil et en prison.
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